Côterains d'avant

04
septembre - 2008
08

Les bachals

Appelés plus communément << Bachal >> nom tiré du parlé régional, les bassins des différents villages de notre commune, ont tous un passé chargé de souvenirs.

Ces bassins sont généralement composés en deux parties. La plus grande servait à la lessive au breuvage des animaux, et la partie la plus petite, celle qui se trouve là ou l'eau arrive servait exclusivement au rinçage du linge car l'eau restait généralement plus propre qu'à coté.

Certains bachals, sont encore doublement alimenté de nos jours par une source naturel qui était à l'origine de ceux-ci avant que les conduites d'eau potable soient réalisées. Ces sources ne sont pas surveillées mais on y trouve l'eau très bonne et surtout plus fraiche pendant les grandes chaleurs de l'été. Alors libre à chacun d'y goûter!!

Pour en revenir à nos bachals, c'était d'abord un lieu de rencontre ou l'on pouvait se donner rendez-vous pour tel ou tel chose mais ces bachals avaient évidement d'autres utilités plus importantes pour ces foyers montagnards.

Les laveuses de chaque famille occupaient ces lieux à peu près une fois par semaine.Quand le linge avait bien bouilli dans la grande lessiveuse sur le vieux fourneau, nos ménagères s'empressaient avant que cela ne refroidisse, d'aller laver le linge de toute la maisonnée.

Alors des discutions de tous genres s'engageaient et toutes les nouvelles du pays et des alentours passaient par là. Nos comères en profitaient également pour casser un peu de bois sur les personnes absentes mais c'était très réciproque. Avec leur << Planche à laver >> elles frottaient énergiquement ce linge passé aparavant au savon de Marsseille et dont le rinçage se faisait dans le petit compartiment du bassin.

L'utilité de ces bachals ne s'attêtent pas là, car c'était également le point de rencontre des amoureux ou (des premières fréquentations), qui ne devaient se rencontrer avant le mariage que par de courts moments afin de parler un peu de leur avenir de vie commune. Personne alors n'osait déranger ces jeunes gens à partir du moment ou ils se trouvaient sur un lieu public et à la vue de tous.





La raison la plus importante de la vie de ces bachals était évidement le point d'eau pour tous, car cette eau n'était pas courante dans toute les maisons. On venait se ravitailler avec deux récipients en bois appellés << gôveux >> et qui étaient transportés par le <<joux>> jusquà la maison pour la cuisson des aliments, et la toillette quotidienne car il n'était pas question de prendre un bain tous les jours!!!.Quand à la boisson, les hommes ne buvaient que très rarement de l'eau et les femmes même buvait la piquette qu'ils faisaient dans chaque ménage. Les animaux quand à eux venaient se désaltérer à ces bassins exepté la saison la plus froide ou l'eau leur était également amené sur place à l'écurie. Par contre, les génisses craignant moins le froid, venaient tout l'hiver boire deux fois par jours au bassin le plus proche. Les bêtes sortaient les unes après les autres accompagnées du chien qui, lorsque la dernière avait fini de boire, poussait un japement afin de faire rentrer ces bêtes à l'écurie..

Certains de ces bassins ont gardé leurs authenticité taillé dans la pierre ou de grandes ardoises assemblées entre elles par un ciment de l'époque, ou comme beaucoup d'autres ont été refaits en bêton mais ont tous de même gardé le même aspect que par leur taille ou leur forme.

Certains sont resté à vue mais beaucoup ont été recouvert d'un toit et parfois même une face fermée sans doute pour protèger les gens en cas de mauvais temps.Ceux qui ont été recouverts sont ceux qui ont été refaits.

Dans les montagnèttes, chacun avait son propre bachal souvenit en bois de mêlèze à proximité de la montagnètte pour permettre aux bêtes de venir s'abreuver après qu'elles eu bien mangé. Ces bassins étaient alimentés par une source qui voulait bien ne pas tarir jusqu'en novembre, au moment ou toutes les bêtes rentrent pour l'hiver.

A suivre

Gilles Girard

17
juillet - 2008
08

Les biefs

Depuis que l'homme s'est mis à défricher afin de pouvoir y faire de l'élevage ainsi que des cultures, il s'est également inquiéter pour l'alimentation de l'eau.

Plusieurs personnes se sont déjà penché sur ce sujet. Il n'ai pas question pour moi de doubler qui que ce soi, mais je voudrais rappeler simplement le rôle de ces canaux qui furent indispensables à l'agriculture de notre versant.

Quatre biefs créés par l'homme prennent leurs sources au torrent de l'ormente et cela à plusieurs niveaux.

Le plus haut appellé << bief bord ou bief mort >> (Bief bord: bort= bourg st maurice en patois ) bief mort: car il n'est plus alimenté en eau, prenait sa source en contre bàs du dou à l'âne et traversait tout le pierrier passant en amont de la<< Belle Lanche>>

Le second : bief des Chappelles: prend sa source en amont des << Barbeaux >> : source venant depuis Combalin à droite du Mont Rosset. Ce bief tarverse le plateau des plans en recevant le ( Nant Combafort depuis le petit Chatelet ) et s'en va serpentant à contre côte pour aller rejoindre la commune des Chapelles.

Le troisième lui prend sa source en contre bas des Plans appellé communément Fontaine noire: passe en amont de Bon- Pas traverse les Fours et va se jeter dans le Nant du moulin pour renforcer celui-ci.

Le dernier qui est le nôtre, prend sa source au niveau de Crêt Jourdan, traverse Bon- Pas longe le chemin qui mène aux Fours et plonge au niveau de Lèché dans une pente plus arride ,passe sous le pont de la Plache continue son chemin en longeant Prégirod puis Piérrolaz descend sous Beguevey et va se jeter dans l'Ormente. Au niveau de Beguevey, un autre bief ammène une partie de l'eau en direction du Villard. Celle-ci rejoind ensuite Aime puis se jette dans l'Isère. A suivre

Gilles Girard

26
avril - 2008
08

la vie agricole

Les premiers travaux du printemps

Quand la neige avait décidé de quitter les hameaux, il fallait commencer les travaux à l'extérieur.Le premier travail était d'aller tailler la vigne car au début du siècle dernier le coteau vignoble était immense. Tout le bas de la commune était en vigne depuis le haut d'Aime jusqu'au bas de Montméry. Ce vignoble avait été replanté au début du siècle dernier après que le philoxéra eu détruit toutes ces plantations. Il en fallait du vin pour ces familles nombreuses car à cette époque il n'était pas question de boire de l'eau, sauf peut-être pour complèter une bouteille de vin afin d'appaiser sa soif pour finir la journée de travail !!!

Les vignes au mois de mai

On profitait également de cette époque, pour faire la taille de arbres fruitiers en particulier des pommiers plein vent qui permettait après la vente de pommes, de faire un petit revenu complémentaire. La vente de jeunes pommiers se faisait également sur le marché de Bourg st Maurice. On récupérait alors des pousses sauvages que l'on greffait avant d'aller les vendre. Certains propriétaires pouvaient en possèder de 400 a 500 arbres, donc vous immaginez le temps pour la taille et pour la ceuillette. Sans oublier les hivers ou la neige était lourde et abondante, il fallait décharger les fruitiers pour éviter que les branches ne cassent sous le poid de la neige.

Puis arrivait le travaill des champs, pour pouvoir semer les pommes de terre ainsi que les différents blés. Le mulet de la famille alors devait se remettre lui aussi à l'ouvrage pour fumer ces champs qui pour certains étaient très en pente. On remontait également la terre qui était descendu au fond du champ en tirant les patates . Puis les labours à deux mulets se faisait généralement en fin de journée. Dans les jours qui suivaient, on plantait blé et patates non sans avoir regardé la lune. On commençait ensuite à sortir quelques heures par jour, les bêtes pour les habituer à l'herbe verte car à la montagnètte se sera leur seule nouriture .

Un champ de pomme de terre

Le travail de l'été.

L'été, quand les bêtes avaient rejoind le troupeau communal en montagne, il fallait commencer à rentrer les foins et ensuite les blés qui servaient pour la nourriture hivernale. La vie agricole était très dure sachant que les parcelles de terrains étaient souvent de petites tailles et très répandues ce qui donnait un travail considérable pour peu de récoltes ou de fourrage. Les hommes qui étaient attitrés dans une famille comme faucheurs, commençaient très tôt la journée. Ils pouvaient travailler sur 5 ou 6 parcelles dans une matinée et de ce fait perdaient beaucoup de temps en déplacement. Pour le brassage du foin et pour le ramassage en ( barillons) c'était identique et en plus sous des chaleurs torides.

Les barillons maintes et maintes fois remplis et revidés dans la grange, devaient avoir des cordes très solides. Ces barillons étaient composés de deux barres de bois dans lesquelles passaient à écart égal 5 cordes pour de maintenir le foin. Deux cordes supplémentaires servaient alors une fois le foin posé sur le barrillon ouvert, à rassembler ces deux bois afin de serrer bien fort le foin pour son transport jusqu'à la grange. La vie malgré tout était relativement paisible quand on voyait les personnes de chaque famille partir ramasser ce foin, chose qui se faisait toujours l'après midi du fait d'une récolte plus sèche. Alors là, on voyait défiler les mulets guidés de leurs maîtres, attelés à la luge à foin les uns derrière les autres le long des treilles pour aller charger les barillons que le reste des membres de la famille confectionnait.

Les foins en montagne

Pour les blés, et surtout : du froment, lorsque le temps était au beau fixe,on coupait le blé que l'on attachait en << jovelle >> << puis en krupiés >>, afin que tout soit bien sec avant le stokage en grange en attendant de le battre afin de séparer la paille des grain de blés.

Jovelle: ou <<javelle >> gerbe de blé, confection de nombreux épis de blé liés entr'eux . Krupiés: Mot venant du patois <<Kruy >> = << croix >>, manière d'attacher plusieurs javelles ensemble les plaçant debout afin de les faire sècher. Arrivait ensuite le jour ou l'on battait le blé. Les voisins dans une entraide réciproque se donnait un coup de main, il ne fallait pas avoir peur de la poussière car il s'en faisait dans la grange à paille.

Le battage était éffectué jusque vers le début du siècle dernier, avec le << fléau >>, ( deux barres de bois reliées entre elles par une lanière de cuir. Une étant plus longue que l'autre, était tenue par les deux mains et l'autre servait à frapper les gerbes de blé afin d'en faire sortir les grains).

Puis vint l'invention de la << batteuse >> manuelle qui était activée par deux personnes entrainant ainsi le rouleau à dents pour libérer les épis de la paille. Ces machines ont été modifées plus tard et on y a adapté un moteur électrique. jusqu'à la fin des années 60, les champs de blés étaient nombreaux dans la commune, chacun avait de quoi nourrir de grains le petit bétail mais ce blé servait également à la fabrication du pain.

Alors ce jour là était un grand jour.Les voisins venaient se donner la main car il fallait être nombreux pour défaire ces <<jovelles de blé>>, <<donner à manger >>, enlever la paille et retirer délicatement le grain qui passera quelques jours plus tard, au vent pour y être néttoyé de son envellope. Quand la machine était encore manuelle, on embauchait des jeunes grands gaillards pour se relayer aux manettes.

Chaque hameau avait son four sur la place du village et une ou deux personnes étaient embauchés pour ( cuire ) c'est à dire chauffer le four et y faire cuire les pains de chacun. Cela se faisait généralement une fois par mois et ce pain souvent de sègle se conservait fort bien mais malgré tout il fallait le manger mème dur car il était interdit d'en gaspiller une miette. Les habitants devaient également apporter des fassines de menu bois pour chauffer le four.

Fassines: ( fagots de bois )

Puis arrivait une période un peu plus calme vers le début septembre, alors il était temps de <<faire la feuille>>, pour nourrir les moutons en complément du foin en hiver. On s'en prenait alors aux frênes qui tout naturellement poussent très rapidement. On coupait les branches à hauteur pour que la repousse puisse se faire. Les bois un peu forts servaient à chauffer la maison et les petites branches encore feuillues qui une fois sèchées, étaient un bon complément de nourriture aux moutons. Ensuite lorsque les crèches étaient vides, ce menu bois dépouillés de ses feuilles servait également allumer le feu le matin car la nuit le chauffage n'existait pas malgré le froid rigoureux qui durait parfois plusieurs mois.

<<Donner à manger >>: Alimenter la batteuse c'est à dire présenter les épis de blé dans les dents de celle-ci en ayant soin de ne pas y mette les doigts.

Puis les jours commençaient à diminuer, l'automne arrivait et il y avait encore beaucoup de travail à l'exterieur. La démontagnée arrivait . L'automne, c'était les filles de la famille qui devait garder le troupeau familial un petit mois à la montagnètte. Il ne restait peu de vache à traire car elles tarissaient avant le vêlage de l'hiver. C'était l'occasion alors pour ces jeunes gens de monter à pied le samedi soir faire une veillée chez l'une ou l'autre bergère, qui se retrouvaient pour la soirée. Bien-sur, des farces plus ou moins de bons gouts étaient faites des pentes de la Gîtte jusqu'au plateau des Fours.Une distraction qui n'existe plus car les jeunes filles d'aujourdh'ui préfèrent les (boites ) que les veillées dans le chalet d'alpage!!!.

A suivre

25
avril - 2008
08

L'agriculture

L'agriculture dans notre commune vers les années 50.

Beaucoup de diversifications des récoltes servant dans un premier temps à la nouriture de la fammille et des animaux. Le surplus était alors vendu afin de subvenir aux achats divers qui se faisaient souvent le jour de foire.

'A suivre....

Des vaches de nos jours avec encore des cornes mais plus ou moins tarines!!!

Le fruit commun

Voilà qu'une idée est venue de créer un produit en commun et cela date déjà dans les années 1900. Il fallut créer une règle pour mener à bien ce projet afin de fabriquer un beaufort de qualité mais surtout d'en assurer la vente. A cette époque, les <<gruyères>> n'était pas très grosses et c'est vers les années 50 que l'on a commencer à fabriquer des fromages d'une soisantaine de kilos, taille devenu trop importante pour la manutention c'est pour cela que l'on a réduit ces fromages à environ 40 kilos.

Toute une organisation a du se mettre en place. Responsables et propriétaires ont dû se mettre d'accord sur de nombreux points.

La montagne de la Balme fonctionnait à part avec le hameau de Montméry. à cette époque qui a eu également certaines années jusqu'à 100 laitières.

Dabord , il fallut passer les communaux des Plans en fruits communs, chose qui n'a pas été de bon goût pour certains paysans qui avaient l'habitude de pâturer ce domaine librement tout l'été.

Une fois les choses rentées dans la règle, on rassembla toutes les vaches des villages pour pâturer ce dommaine ainsi que les pentes de Pya-Kaya et de Pya-Kampanhè avant de faire une montée sur le Mont Rosset.

Bien -sur, la race de tarentaise était unique à cette époque mais la quantité de lait était d'une moyenne peu satifaisante. C'est bien plus tard que l'on commença à sélectionner des croisements plus intéressants et surtout plus productifs. Ensuite, on toléra la race d'abondance pour la fabriquation du beaufort qui a prit non sans une certaine amertume le monopole des troupeaux tarins. Après l'emmontagnée, ( un peu avant la st Jean 24 juin ), les vaches étaient attachées à des piquets appellés << pachons >> la chaine était reliée à ce pieu et retenait chaque bête à sa place pour les deux traites de la journée.

Pour la première empachônnée chaque propriétaire devait ce jour là, apporter des ( pachons ) correspondant au nombre de vaches qu'il mettait au troupeau. Les soirs de pluie ou de trop grosses chaleurs pour ne pas que ces bêtes s'agitent à cause des mouches, on les rentraient dans les <<Halles>> pour plus de calme. Cette mise en place des animaux n'était pas facile surtout les premiers jours par manque d'habitude.

La pesée

Pour pouvoir payer équitablement les propriétaires il fallut trouver une solution de manière à calculer le nombre de <<poids >> de lait que pouvait produire chaque vache. Pour cela on organisa deux pesées dans toute la saison , la première, vers le 20 juillet et l'autre vers la fin du mois d'août. Ces deux jours là, on pesait le lait des deux traites afin d'en faire une moyenne. Pour simplifier la tâche des procureurs qui étaient venus pour ce contrôle, on attachait les bêtes par propriétaire.

Il y en avait toujours une qui produisait plus de lait que les autres, on l'appelait alors ( la reine du troupeau ) tout simplement pour cette raison.

Cette formule de pesée existe toujours de nos jours mais très simplifiée étant donné que le fruit commun ou :groupement pastoral n'est composé plus que de 4 ou 5 propriétaires.

Il faut savoir que de nos jours, 200 laitières parcourent le plateau des Plans ainsi que tout le domaine du Mont Rossêt.

Gruyère:: Nom donné au fromage à pâte cuite que l'on fabrique dans l'alpage commun, devenu <<Beaufort>> sous son appellation.

Pour en revenir à la Balme ou jusqu'au début des années 60, une bonne centaine de vaches laitières venaient brouter l'herbe du << plan d'lè évè >> jusqu'au refuge actuel du Presset.Quand les bêtes se trouvaient tout là-haut ,le beaufort se fabriquait alors à la <<môtt'a shé >> .Cette ruine à mi-chemin de la Balme au refuge du Presset sert encore de nos jours à abriter quelques malheureux promeneurs contre un orage car ils n'avaient pas suivi la règle en montagne surtout lorsque la météo avait vu juste. Les fromage alors étaient descendus à dos d'homme avec <<l'eugé >> jusquà la cave de la Balme. A droite de celle-ci, les vaches allaient également se nourrir en direction du Mont Rôsset la bonne herbe grasse et ce pâcage s'appellait pour les anciens qui s'en souviennent:<< la souya pïn sïmblô >> sans doute parce-que les deux troupeaux de la Balme et du Mont Rôsset devaient se partager cette herbe.

PLan d'lè évè: Plateau en amont de la Balme ou sillonnaient de petits ruisseaux.

Môttâ sé: Chalet surnomé par les bergers qui veut dire pièce de sérac que l'on fabriqait sur place.

L'eugé : en français: l'oiseau, instrument en bois qui se posait sur les épaules et dont on chargeait le fromage.

Souya pïn sïmblô: paturage se situant sur la gauche qui était partagé par les deux montagnes.



Dans les années 70 sont arrivés la machine à traire ainsi que les clôtures électrique ce qui rendit le travail un peu moins pénible mais surtout la réduction du nombre de personnes pour s'occuper du troupeau. L'équipe est passé de 8 à 3ou 4 et les conditions de vie est de travail se sont considérablement améliorés. Alors les petits propriétaires ont commencé à disparaitre peu à peu . Les anciens ont arrêté leur exploitation et la relève n'a pas eu lieu car ça n'était plus rentable et les jeunes sont allé chercher du travail aillieurs.

Les seuls restants ont été obligés pour survivre d'augmenter leur cheptel ou se regrouper en G A E C. Cela a changé beaucoup de choses et les relations humaines se sont limitées.

De nos jours, il ne reste plus que deux propriétaires sur notre commune et, heureusement que des agriculteurs voisins sont venus pâturer toute cette superficie car il faut se rendre à l'évidence: on ne sait comment serai le plateau des Plans sans eux !.

Les Halles de Foran construites vers la fin des années 50

Cette agriculture, on l'a retrouve également sur tout le reste de la saison. L'hiver les bêtes sont toutes dans les écuries car il est hors de question de laisser au froid qui que soit. Les vaches vêlent généralement à partir du moins de décembre pour les plus précoces et à partir de là il faut être en surveillance quasi permanente dans cette pièce ou toutes sortes d'animaux passent la saison d'hiver.

A suivre

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